Paul Tsagouria

PCSI en 2016 puis PSI au lycée Vaugelas

École Nationale Supérieure de Géologie à Nancy

Lorsque je suis arrivé au lycée Vaugelas pour commencer une classe prépa, je venais de passer le bac avec la mention passable, et je ne savais pas travailler. Ce sont les professeurs qui m’ont aidé et permis de progresser.

La classe prépa est une expérience particulière, vous êtes encadrés mais en même temps, le résultat repose en grand partie sur vos épaules, et votre volonté.

Pour moi, la question n’était pas de savoir quelle école j’allais intégrer après, surtout que je ne savais pas quelle école je voulais jusqu’aux oraux de ma 5/2 (*).

La question pour moi était : comment vais-je progresser et que vais-je découvrir ?

Et c’est pour cela que j’ai apprécié le lycée Vaugelas. Nous étions peu d’élèves, 36 au maximum sur mes trois années, il y avait des cours d’EPS (non évalués), obligatoires en première année, facultatifs en seconde, et donc de quoi se défouler et garder le corps un minimum en forme.

Les professeurs sont présents pour les élèves et le fait que l’on soit en aussi petit comité permet de se concentrer sur ses études et de se donner au maximum.

J’ai également découvert en classe prépa que les mathématiques et la physique enseignés au lycée diffèrent énormément de ceux enseignés en classe prépa, on découvre ce qu’il y a derrière, et j’ai extrêmement apprécié.

Enfin, je souligne deux choses : j’étais dans les premiers de la classe en 5/2 : on peut donc partir avec un bac passable et bien s’en sortir. Et j’ai intégré l’ENS Géologie à Nancy, la classe prépa permet donc de prendre le temps de réfléchir et de chercher sa voie professionnelle, et ensuite, même si vous faites une prépa axée sur la physique et les sciences industrielles, il est possible de s’orienter vers d’autres voies, dans mon cas, la géologie.

(*) Les classes prépas se déroulent en deux ans habituellement, mais il arrive que l’on redouble la deuxième année. On appelle 3/2 ceux qui en sont à leur première tentative, 5/2 ceux qui en sont à leur deuxième. A noter que redoubler signifie ici retenter sa chance pour une école que l’on souhaite particulièrement et ne signifie pas avoir échoué à passer.

Février 2020

Beattie

MPSI en 2017 puis MP au lycée Vaugelas

ISAE - SUPAERO à Toulouse

Sortant de la section scientifique du lycée Loubet à Valence, je cherchais à devenir pilote d'avion et je voulais surtout être à l'air frais hors des grandes villes aujourd'hui polluée ! Alors quoi de mieux que Chambéry et ainsi la prépa du Lycée Vaugelas en MPSI !

À 2h de chez moi, c'était un très bon choix même si je reconnais que, plus on apprend à connaître nos camarades de classe, et encore plus au sein de l'internat, moins on rentre chez soi. Parce que oui ! Ici c'est l'entraide, on se soutient les uns les autres, ensemble pour s'élever plus haut ! L'objectif est de tous s'apporter nos connaissances mutuelles, de partager la compréhension que l'on a de certains points du cours par exemple. Et cela se fait particulièrement bien parce que les effectifs des classes sont plus faibles que dans d'autres prépas de manière à personnaliser un peu plus l'apprentissage. En fin de MPSI, j'ai pu avoir la possibilité d'accéder à une classe étoilée d'un autre lycée, mais en classe prépa, l'environnement, les amis, la ville, être dans un endroit que l'on connaît, etc... est bien plus important que ce que l'on pourrait croire. C'est véritablement le socle sur lequel on a besoin de s'appuyer parce que c'est pas vraiment comparable à deux ans de vacances (ou trois pour les plus chanceux).

Et j'ai préféré passer simplement en MP toujours à Vaugelas, où j'ai trouvé, là-encore, des profs très compétents (ça en deviendrait presque lassant). En effet, les profs sont très qualifiés, toujours prêt à expliquer, réexpliquer, conseiller et surtout à l'écoute (contrairement au lycée, ici les profs de math et de physique sont exclusifs à la classe, ce qui permet de véritablement s'améliorer) et aussi exigeants, ce qui est un moteur de plus de peur de décevoir ces personnes que l'on voit plus que nos familles. Et puis malgré tout, si vous aimez la nature, la paix, alors Chambéry est faite pour vous (surtout avec les pistes de ski à proximité, bien qu'il ne faille pas en abuser)... Même si, ne vous en faites pas, le week-end, au contraire, que ce soit le ski (dont il ne fait pas abuser) ou le centre ville, on peut bien s'y amuser.

Et mon choix fut finalement le bon, je suis très content d'être resté à Vaugelas puisque, ayant abandonné le rêve de devenir pilote en court de route (exigences médicales élevées), j'ai tout de même pu intégrer SUPAERO qui est une grande école d'aéronautique localisée à Toulouse. En bref, Vaugelas n'est pas forcément une "grande" prépa... Ceci dit, cela n'empêche pas d'y faire de grandes choses, alors si vous voulez relever le défi, c'est ici !

Septembre 2019

Morel

PCSI en 2017 puis PC* au lycée Berthollet

École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM)

Depuis la 3ème, mon parcours était tout tracé, je voulais faire une prépa BCPST pour devenir vétérinaire mais apb (et oui avant c’était apb et non parcours sup) en a décidé autrement. En effet, les prépas BCPST dans lesquelles j’avais postulé m’ont refusée. J’ai donc eu 2 jours pour choisir mon orientation future. Je voulais absolument faire une prépa et j’étais douée en physique chimie donc je me suis lancée là-dedans sans vraiment savoir où je mettais les pieds. J’ai donc « atterri » au lycée Vaugelas à Chambéry. Au début j’avais très peur, je l’avoue, mais les profs ont su nous rassurer.

J’étais donc embarquée pour 1 an à Vaugelas. Ayant pris l’option Physique-chimie (PC), la deuxième année se passe au lycée Berthollet à Annecy.

La prépa, c’est quoi ? C’est beaucoup de maths, de physique, de chimie, de matières scientifiques en gros, mais il ne faut pas oublier le français et l’anglais qui jouent un rôle important lors des concours. La prépa, c’est aussi beaucoup d’organisation, ne pas se laisser submerger, savoir se dire stop (pas trop vite quand même mais le but est d’avoir un équilibre entre travail, repos/détente, et alimentation, d’ailleurs le self était excellent). Et en prépa, on s’entraide aussi, cette ambiance est très appréciable à Vaugelas. On s’entraide entre nous (camarade de classe) mais il y a également une entraide importante de la part des 2ème année envers les 1ère année. Lorsque vous êtes en 1ère année, vous avez des parrains en 2ème année et lorsque vous entrez en 2ème année, c’est à votre tour de jouer les parrains. Ce système de parrainage est très utile pour comprendre le fonctionnement de la prépa et le rythme à prendre.

Pour finir, voici mon parcours. J’ai fait 1 an en prépa PCSI au lycée Vaugelas, puis 1 an en prépa PC* au lycée Berthollet et je viens d’entrer à l’ENSCM (École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier). Mon parcours s’est tracé petit à petit, et j’aimerais m’orienter, durant les 3 ans qu’il me reste, sur une spécialisation en ingénierie pharmaceutique.

Septembre 2019

Charrier

PCSI en 2017 puis PC au lycée Berthollet

École Nationale Supérieure de Céramique Industrielle de Limoges (ENSIL-ENSCI)

J’ai toujours eu un intérêt particulier pour les sciences dites « dures » comme les mathématiques, la physique et la chimie. En terminale, j’ai pris mon courage à deux mains et mis les classes préparatoires en tête de liste de mes vœux ParcourSup. J’ai été pris en CPGE au Lycée Vaugelas, et je ne regrette pas ce choix.

En effet, la CPGE m’a permis de m’épanouir intellectuellement à travers une formation poussée et complète dans des domaines différents. Certes, l’enseignement est exigeant avec un volume de travail conséquent, mais les professeurs du lycée Vaugelas étaient toujours là pour m’aider. L’effectif réduit et le faible nombre de classes préparatoires au lycée Vaugelas permettent aux enseignants d’accorder plus de temps aux élèves que dans d’autres prépas, la rendant ainsi plus humaine. Cela permet une très bonne pédagogie et crée des bases solides en vue de la deuxième année et des concours.

Il ne faut pas se mentir, la première année est déterminante. C’est durant cette année, que j’ai appris à travailler avec méthodologie et efficacité.

Je recommande vivement la prépa de Chambéry !

Septembre 2019

Quentin Lapie

MPSI en 2016 puis MP au lycée Vaugelas, MP* au lycée Champollion à Grenoble

École Normale Supérieure de Lyon

Mon parcours en prépa est surtout celui d'un chanceux (ou peut-être juste celui de quelqu'un qui se dévalorise, je ne sais pas trop), mais qui m'a enfin permis de trouver ce que j'aime.

Au lycée, j'avais des résultats moyens, et puisque tout le monde vend les maths sup comme faites pour l'élite de la crème de la crème du haut du bol, ça fait franchement peur, même si on a envie de faire des maths en post bac. Un jour, en accompagnant ma sœur aux portes ouvertes du Lycée Vaugelas, je finis par me balader à l'étage des prépas, ou je rencontre M. Perret, professeur de SII, qui me vend 12 heures de maths hebdomadaires en MPSI, et qui m'assure que je peux toujours tenter ma chance et au pire, partir à l'université de Savoie en cours d'année si je ne peux pas suivre.
J'envoie donc ma petite lettre de motivation, on m'appelle pour me dire que je suis pris, et on se retrouve en septembre, où je me rends compte de deux choses:
- on est deux enfants d'artisans-commerçants dans une classe de 40
- j'ai eu une mention Assez Bien au bac et 12/20 en maths, et tout le monde ou presque a eu mieux.
Je peux vous dire que ça fait bizarre de se retrouver dans cette situation, mais je me suis vite rendu compte que les origines sociales et les notes du lycée n'ont pas tant de choses à voir avec la vie en post-bac si on ose rêver, si on ose oser et qu'on ose se mettre à fond dedans, et pour moi c'est la CPGE de Vaugelas qui m'a permis ça en me laissant ma chance.
Au fil de la première année, je suis passé de l'élève chanceux d'être là, à celui qui s'est révélé en prépa, notamment grâce à la nécessité constante de travailler ses cours, la grande entraide entre les élèves (notamment les internes) et les colles hebdomadaires avec d'autres professeurs que les siens. Ce changement de fonctionnement comparé au lycée m'a vraiment permis d'avancer et de me rapprocher du haut de la classe.
Quand je rentre en deuxième année, je sais ce que je veux: faire des maths, en recherche ou en enseignement, et pour ça, mon rêve c'est d'intégrer les Écoles Normales Supérieures ! (Ce qui pour certains était présomptueux, on a pas vu de normaliens sortir de la MP de Vaugelas depuis au moins 2010).
Je tente quand même le coup en fin d'année, le concours est gratuit après tout, et dès la première épreuve, grosse crise d'angoisse, je me vautre lamentablement, mon admission tant espérée est morte dès la première heure. Mais tout n'est pas si morose, certains de mes résultats sont plus qu'acceptables, et je me décide, sous les conseils de professeurs et colleurs, de retenter ma chance en 5/2 dans une classe qui me préparera mieux à ce concours particulier (la MP* du lycée Champollion), car je pensais vraiment avoir le potentiel nécessaire, et en fin de compte, je suis rentré le mois dernier à l'ÉNS de Lyon !

Octobre 2019

Lois Bourland

MPSI en 2016 puis MP au lycée Vaugelas

École spéciale militaire de Saint-Cyr

Éleve officier à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, j'ai effectué 3 ans dans la classe préparatoire du lycée Vaugelas en filière MP.

Visant les écoles militaire dès le départ, ces 3 années m'ont permis d'atteindre mes objectifs.

Préparer un concours comme celui de Saint Cyr revient à mener deux combats de front : le premier intellectuel, car il faut être à la hauteur du concours ; et le deuxième physique car une fois aux oraux, il faut être capable de prouver sa valeur en sport.

Cependant, la prépa Vaugelas est bien faite sur ce point. Comprenant des cours de sports facultatifs en 2ème année contrairement à la majorité des classes préparatoires, et ayant les DS le mercredi après midi, un élève motivé peut trouver le temps de se préparer correctement sur tous les plans.

En somme, cette petite prépa civile peut permettre, si on est motivé, d'atteindre des objectifs concrets de grandes écoles, notamment les écoles de commandement comme Saint-Cyr.

Décembre 2018

Carminati

MPSI en 2016 puis MP au lycée Vaugelas

École Centrale de Lyon

En sortant de Terminale S, j’ai choisi la classe MPSI du Lycée Vaugelas plutôt qu’une autre classe prépa plus prestigieuse, car étudier à Chambéry me permettrait de continuer à vivre chez mes parents encore deux ans après le bac. Après une année en MPSI, j’ai choisi de continuer en MP à Vaugelas plutôt qu’en MP* dans un autre lycée. Je n’ai pas regretté ces deux choix : les professeurs de MPSI et MP à Vaugelas sont très compétents et attentifs aux demandes des élèves, le cadre de vie est agréable et la nourriture au self du lycée est bonne. J’ai finalement intégré l’Ecole Centrale de Lyon.

En prépa, le rythme est soutenu, mais les cours sont intéressants : en Maths, en Physique et en SI, on commence à étudier les sujets plus en profondeur au lieu de les survoler comme au lycée, et surtout, on apprend à raisonner avec rigueur. Il y a aussi l’Anglais et le Français-Philosophie, qui permettent de s’ouvrir un peu au monde et à la culture. Si on prend la peine de s’intéresser à ce qu’on apprend, on en vient à apprécier les cours, ce qui aide à supporter la charge de travail. En s’organisant bien, on peut même trouver du temps à coté des cours pour pratiquer un hobby (pas trop prenant).

Compte tenu de tout ça, jeune bachelier S hésitant, va en prépa à Vaugelas ! Tu verras, c’est bien.

Novembre 2018

Margaux Mollier

MPSI en 2016 puis MP au lycée Vaugelas

École d'ingénieur Télécom Physique Strasbourg

J’ai effectué ma terminale S au lycée du Granier à La Ravoire. Mon niveau était bon et mes professeurs de lycée m’ont parlé des classes préparatoires vu que les mathématiques ainsi que les sciences physiques m’intéressaient et que je n’avais pas de projet professionnel bien défini (en effet les classes prépa permettent d’avoir encore 2 années devant soi pour trouver sa voie). Ils m’ont majoritairement orientée vers la prépa de Champollion (mieux « réputée » que celle de Vaugelas et ayant des classes étoilées). Pourtant, à la suite des portes ouvertes, j’ai réalisé l’importance que l’environnement de travail avait sur la réussite et j’ai privilégié le fait d’être dans une plus petite prépa et de rester chez mes parents près de Chambéry.

Je vous conseille donc de faire les portes ouvertes des établissements qui vous intéressent. C’est pour ma part comme cela que j’ai compris que c’était dans la prépa de Vaugelas que j’étais la mieux disposée à réussir. Rien ne vaut le fait de se projeter dans le lieu de ses études (surtout qu’en prépa, votre lycée deviendra votre résidence principale), de rencontrer certains professeurs mais aussi les élèves qui seront ravis de répondre à toutes vos questions.

J’ai alors passé deux années en classe préparatoire à Vaugelas : deux longues années, deux éprouvantes et fatigantes années, mais aussi deux années qui m’ont appris ce qu’était le travail et la persévérance. Cela n’a pas toujours été facile mais j’ai pu tenir tout du long grâce au soutien moral de ma famille, à la merveilleuse entente que l’on avait dans la classe mais aussi grâce à la bienveillance des professeurs qui avaient à cœur la réussite de chacun. Je n’ai jamais ressenti une quelconque compétition avec mes camarades de classe : nous nous sommes toujours entraidés et ce jusqu’au tout dernier jour de concours.

Mais même si vous êtes bien entourés, vous aurez besoin d’une motivation personnelle car durant le cursus de prépa, il y aura forcément un moment où vous vous direz : « Mais à quoi ça sert ? ».

Est-ce votre curiosité scientifique qui vous poussera ? Votre sens du défi ? Un projet professionnel qui vous boostera ? Réfléchissez dès maintenant à ce que vous voulez faire ensuite, parce que la classe préparatoire n’est pas une fin en soi. Cette formation mène à des métiers plus que variés : l’enseignement, la recherche, le métier d’ingénieur (qui lui-même est très divers) … Et inutile de vous dire que l’on réussit mieux lorsque l’on est motivé.

Pour ma part il m’est arrivé d’avoir quelques baisses de motivation face à la surcharge de travail car je n’avais pas de projet professionnel bien défini. J’avais tout de même envie de travailler dans le biomédical et l’admission aux CCP (faites un tour sur le site scei-concours pour vous renseigner sur les concours et les écoles) m’a permis d’intégrer l’école Télécom Physique Strasbourg dans le cursus généraliste qui me donne la possibilité de faire ce que je souhaite.

Bon courage à vous, ce n’est que le début de vos études supérieures donc prenez le temps de savoir ce qui vous plaît et ce que vous avez vraiment envie de faire.

Décembre 2018

Gaëtan RocheMPSI en 2016 puis MP au lycée Vaugelas

École Nationale Supérieure des Mécaniques et des Microtechniques (ENSMM), à Besançon

J'ai toujours aimé les sciences et les défis, c'est pourquoi aller en CPGE scientifique après le bac me semblait être le meilleur choix. J'ai eu raison !

Pour tous les néophytes, une CPGE ("prépa") peut apparaître comme insurmontable en raison de la charge de travail et de l'écart important entre les capacités exigibles pour un cours de terminale et celui de prépa. Loin de là ! Certes, la dose de travail personnel peut sembler beaucoup plus forte mais après avoir passé quelques semaines en prépa, on arrive à trouver son rythme et on se sent déjà mieux.

La prépa permet non seulement de savoir comment apprendre correctement, mais aussi d'améliorer ses réactions face au stress ainsi qu'à avoir des connaissances très diversifiées. Je tiens à insister sur ce dernier point. J'ai fait une prépa MPSI puis MP (donc fortement orientée mathématiques) et j'ai ensuite intégré une école d'ingénieur spécialisée en mécanique ; je suis LOIN d'être perdu en cours !

Pourquoi j'ai choisi la CPGE de Vaugelas ?

- Tout d'abord j'ai fait mes années de lycée là-bas et je souhaitais rester dans un cadre connu (entouré de sa famille on tient mieux mentalement).

- Le self y est excellent. On peut rire en lisant ça mais je vous assure qu'entre les "khôlles", les DS, et les emplois du temps bien remplis, on apprécie d'autant plus manger correctement !

-En parlant de DS, à Vaugelas ils ont lieu le mercredi, contrairement à la plupart des autres prépas (samedi matin). Croyez moi, avoir son samedi matin pour se reposer de la semaine est vraiment appréciable !

- Dernière raison, la mentalité de la prépa. L'esprit à Vaugelas est différent de certaines prépas soit disant "mieux cotées". Les professeurs ne nous ignorent pas ici, ils sont à l'écoute de nos questions comme de nos projets professionnels et l'esprit de compétition régnant entre élèves n'est pas oppressant. On cherche à s'entraider.

NB: Ne pas négliger les matières "annexes" comme le français ou l'anglais, elles permettent de gagner plusieurs places aux concours et d'obtenir plus facilement l'école que l'on souhaite. De plus, si vous voulez faire ingénieur de nos jours, vous devez parler un anglais correct !

Septembre 2018

Amine Bekkal

MPSI en 2016 puis MP au lycée Vaugelas

École nationale supérieure de Génie Industriel, Grenoble INP

Après avoir obtenu un baccalauréat S mention bien, appréciant les matières scientifiques et n’ayant pas de réel projet professionnel, je me suis dirigée vers une classe préparatoire scientifique MPSI (Maths, Physique, Science de l’Ingénieur) au lycée Vaugelas à Chambéry.

La prépa au lycée Vaugelas était mon premier choix car je voulais une prépa de proximité et cela me permettait de réfléchir encore pendant deux ans sur l’école d’ingénieur que je souhaitais intégrer.

Durant deux ans, j’ai acquis de solides connaissances en matières scientifiques sans oublier l’anglais et le français. Cela m’a permis d’avoir une meilleure organisation, une méthode de travail plus rigoureuse et savoir gérer au mieux les priorités. Les colles et les devoirs surveillés hebdomadaire sont certes contraignants mais permettent de nous préparer dans les meilleures conditions aux concours. Les professeurs sont toujours disponibles pour nous aider. Un travail sérieux tout au long des deux années permet d’obtenir une bonne école.

Même si ces deux ans étaient difficiles avec un rythme de travails élevé et peu de loisirs, j’ai aussi passé de bons moments notamment avec les séances de sport et la sortie ski !

Après une deuxième année en MP (Maths Physique), j’ai été admissible au concours CCP (Concours Commun Polytechnique) et E3A. J’ai été également admise sur dossier à l’INSA de Rennes et Rouen en Génie Mathématique. J’ai finalement décidé d’intégrer l’école de l’INP Génie Industriel à Grenoble faisant parti de la banque de notes CCP.

Pour finir, il est très agréable de travailler au lycée Vaugelas et la cantine est excellente ce qui est bon pour le moral !

Octobre 2018

T TrouvéMPSI en 2016 puis MP au lycée Vaugelas

École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile (ESTACA), à Laval

J’ai obtenu le bac S en 2016, et si je savais que je voulais faire ingénieur, je n’avais aucune idée du domaine dans lequel je voulais travailler, donc j’ai choisi de gagner un maximum de temps en passant par la prépa. Je n’avais pas un excellent dossier, car je n’étais pas très bosseur au lycée, mais heureusement j’ai été accepté à Vaugelas.

En sortant de terminale, je me pensais doué en maths et en physique, mais j’ai vite déchanté et découvert la réalité du terrain : les maths demandent plus qu’une simple intuition, et la physique demande un travail intense pour être comprise. On ne peut pas profiter de la vie étudiante, mais la difficulté du cursus et le fait de voir 40 h par semaine les mêmes personnes (profs compris) pendant une année ou plus forgent des liens forts, et permet de rencontrer des personnes avec qui on restera toute la vie . Je n’étais pas le meilleur élève de la classe, loin de là, mais j’ai essayé de comprendre, d’apprendre, et de m’amuser (les profs diront peut-être que j’ai mieux réussi ce dernier point), et j’ai finalement obtenu CCP et une grande majorité des écoles E3A, ce qui m’a laissé un choix assez conséquent de domaines à étudier. J’ai finalement eu l’ESTACA, après une looooooooongue attente sur liste d’attente durant l’été de mes concours.

Pour conclure, je peux dire que j’ai apprécié le cursus prépa, et qu’il m’a enseigné bien plus que les sciences, j’ai appris à gérer le stress continu, la surcharge de travail quotidienne et à ne pas désespérer à chaque tôle que l’on prend. C’est pour moi une expérience à tester si vous vous en sentez capables ou que vous êtes motivés par les débouchés.

Septembre 2018

Jade Dimier-Chambet

MPSI en 2016 puis MP au lycée Vaugelas

EDHEC Business School

Après 3 années au lycée Vaugelas, n’ayant aucune idée du métier que je voulais exercer, mes profs m’ont orientée vers une classe préparatoire scientifique. J’ai donc choisi d’intégrer la prépa Vaugelas qui se trouvait à 5min de chez moi. Mes débuts en MPSI ont été compliqués. Mon manque d’organisation ainsi que l’absence de méthode de travail m’ont très vite fait prendre du retard sur le programme. Je me suis également rendu compte que la physique et les Sciences de l’Ingénieurs n’étaient pas faits pour moi. La prépa Vaugelas a joué à ce moment-là un rôle très important. Étant une petite prépa de province, on se soutenait entre camarades et cela m’a beaucoup aidée. Les profs m’ont permis de ne pas lâcher prise et d’arriver au terme de ces 2 années.

Durant ma MP, j’ai commencé à paniquer car je ne me voyais pas intégrer une école d’ingénieurs. J’ai donc cherché des voies de « secours » qui se sont finalement avérées être mes premiers vœux. J’ai décidé de présenter des écoles de commerce ouvertes aux prépas scientifiques. Les entrées dans ce type d’écoles se font sur concours et demandent une très bonne connaissance des mathématiques, de l’anglais et du français. Cela me permet de souligner ici l’importance de ces deux dernières matières : pour devenir un bon ingénieur et se différencier des autres lors de la recherche d’un job, il faut pouvoir s’exprimer aisément en français ET en anglais. Alors, si vous choisissez la prépa Vaugelas, que je recommande, ne négligez aucune matière.

Vous avez également la possibilité de suivre une LV2 Allemand, ce qui sera un réel atout en entretien.

J’ai finalement intégré l’EDHEC Business School, premier master Finance au monde, où j’ai fait la connaissance d’étudiants venant des plus grandes prépas parisiennes (Henri IV, Louis Le Grand, Ginette). Aujourd’hui, je m’y épanouis complètement.

Même si la prépa demande de réels sacrifices, on acquiert grâce à celle-ci une confiance en soi, un niveau scientifique hors normes. On apprend de plus à bien gérer son stress et à se remobiliser lors de moments de doutes.

Pour conclure, je dirais : N’hésitez plus ! La prépa Vaugelas vous permettra d’évoluer dans un cadre agréable mais travailleur, tout en présentant des écoles réputées !

Novembre 2018

Jean-Félix Noguer

PCSI en 2014 au lycée Berthollet puis PSI au lycée Vaugelas

École Nationale Supérieure D'Arts & Métiers Paristech (Campus de Cluny)

En guise d'introduction, je pense qu'il est nécessaire de préciser que le travail en prépa n'est pas un mythe, c'est deux ans de dur labeur où il faut pour certains mettre de côté sa passion, ses amis, sa famille. Néanmoins, cette filière permet d'intégrer des écoles d'ingénieur très renommées si on s'y implique assez. Inutile de vous dire que le métier d'ingénieur est un métier d'avenir, vous le savez sûrement déjà. De plus, il existe d'innombrables spécialisations, il y en a donc vraiment pour tous les goûts. En ce qui me concerne, mon école est généraliste, donc je pourrai travailler plus tard dans une multitude de domaines tous très différents, par exemple l'aéronautique ou le luxe.

Passons maintenant à mon cursus en prépa. Tout d'abord j'ai passé 1 an à Berthollet en PCSI. L'année suivante, j'ai été transféré à Vaugelas en PSI grâce à la passerelle qui existe entre les deux lycées. La première année de prépa a été difficile lors des premiers mois, mais j'ai su y trouver mon rythme et j'ai pu beaucoup progresser.
Lors de mon arrivée à Vaugelas en PSI, j'ai été tout d'abord assez déstabilisé par le changement de ville, de lycée et d'équipe enseignante. J'ai mis beaucoup de temps à m'adapter et je n'étais pas prêt psychologiquement à affronter les concours. Lors de la fin de ma 3/2, je n'ai pas réussi à obtenir les notes suffisantes pour intégrer les écoles que je convoitais. Peut-être aurais-je réussi du premier coup si j'avais été à Vaugelas initialement en PCSI ? Néanmoins, cette année là, un élève en 5/2 avait réussi à intégrer une école très prestigieuse et convoitée (L'Ecole de l'Air). C'est alors que je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». J'ai donc décidé de faire 5/2, à Vaugelas, et de me donner les moyens d'intégrer l'école dont je rêvais : L'Ecole Nationale Supérieure d'Arts & Métiers Paristech. Par suite, j'ai présenté mon projet à mes professeurs, que je remercie, et je leur ai prouvé que j'étais déterminé, investi et sérieux dans mon travail. Ils ont su encadrer jusqu'au bout mon projet d'intégrer cette grande école d'ingénieur multi-centenaire.

Durant mon passage à Vaugelas, j'ai énormément progressé en matière scientifiques et comme j'avais déjà un bon bagage littéraire, ma marge de progression fut considérable. Note aux futurs prépas : s'investir dans les matières littéraires est plus qu'important, elles font la différence lors de la sélection des candidats, et surtout plus tard, elles vous permettront de vous démarquer des autres ingénieurs. Il ne faut donc absolument pas les négliger. Au-delà de cela, les professeurs ont su instaurer une bonne ambiance de travail et de convivialité dans la classe, et la plupart des élèves étaient motivés, impliqués et à leur écoute. L'effectif était plus que correct, comparé aux classes de 40-45 élèves que l'on retrouve dans d'autres prépas plus sélectives. J'avais donc le sentiment d'être vraiment écouté par mes professeurs.

Pour finir, j'ajouterai que ce n'est pas parce que Vaugelas ne prépare pas à l'entrée dans des écoles comme Polytechnique qu'il faut penser que les profs ne vont encadreront pas dans votre projet, au contraire. Plus vous leur montrerez que vous avez envie d'intégrer une de ces écoles, plus ils vont motiveront et seront présents pour vous. La prépa est certes un lieu de travail encadré, mais votre réussite dépend avant tout de vos ambitions et de votre motivation.

Bonne chance et bon courage !

Octobre 2017

Alexandre Aguila

MPSI en 2015 puis MP au lycée Vaugelas

Sigma-Clermont à Clermont-Ferrand

Après l'obtention de mon bac scientifique, j'ai choisi de rentrer dans la prépa du lycée Vaugelas en raison de sa proximité avec mon domicile, des petits effectifs dans les classes et bien-sûr, de ma volonté d'en découvrir plus sur les mathématiques, la physique, la chimie...

Étant un étudiant plutôt moyen, ma première année en MPSI fut difficile. Malgré une quantité de travail importante et un grand intérêt pour les cours dispensés par une équipe pédagogique compétente et à l'écoute de ses élèves, mes mauvaises méthodes de travail ont fait que rapidement, j'ai croulé sous les devoirs et les lacunes. En MP, j'ai découvert un rythme plus soutenu, une masse de travail plus importante et de plus grandes attentes vis-à-vis des élèves en vu des concours. J'avais alors accumulé de grosses lacunes et une mauvaise maîtrise du cours en fin d'année. La sanction fut sévère : de mauvais résultats aux concours. J'ai donc choisi de persévérer et de redoubler ma deuxième année et de faire une 5/2.

Mon année de 5/2 a été la plus intéressante et la plus passionnante, j'avais acquis, au bout de deux ans, des méthodes de travail satisfaisantes, une grande curiosité, et j'avais suffisamment de recul sur mes cours pour pouvoir affronter les concours de manière beaucoup plus sereine, le tout accompagné par mes professeurs qui ont su me tirer vers le haut. Admissible au CCP et dans de nombreuses écoles du concours E3a, j'ai finalement intégré l'école en haut de ma liste de souhaits, l'IFMA (aujourd'hui rebaptisée en SIGMA Clermont).

Mes trois années de prépa ont été difficiles. Mais l'expérience, le savoir, les capacités à raisonner, à s'adapter, à travailler, à ne jamais baisser les bras acquises pendant ma prépa font que mes années en école d'ingénieurs se passent très bien. Actuellement, je suis en stage dans une entreprise de conception et de fabrication de pièces pour l'aéronautique (nos clients sont Airbus, Safran...) . C'est un stage très intéressant et enrichissant (et certaines des notions apprises en prépa me servent !).

En bref, je ne regrette absolument pas ces trois années, qui ont été pour moi, intenses et décisives.

Aôut 2017

Guillaume Martin

MPSI en 2015 puis MP au lycée Vaugelas

École Supérieure du Bois de Nantes

Après un baccalauréat scientifique, je suis rentré en classe de MPSI au lycée Vaugelas. J'ai choisi d'être interne car on y trouve une ambiance propice au travail. Dès la rentrée, on nous a appris la méthode et la rigueur à travers des travaux dirigés et des colles. Dans les mauvais jours, j'étais plutôt rassuré de voir l'entraide au sein de la classe. L'équipe enseignante a été à l'écoute durant cette année, ce que j'ai apprécié. L'internat m'a aussi permis de me constituer un bon groupe d'amis.

Après une année moyenne, je suis passé en classe de MP. J'ai senti que le niveau avait augmenté mais les notions abordées n'en restaient pas moins passionnantes ! Les professeurs nous ont accompagnés jusqu'aux concours. J'ai passé les concours CCP et E3A et à la suite des épreuves écrites, je n'ai été admissible qu'à E3A, où 3 écoles m'intéressaient. Après les oraux, j'ai intégré l'École du Bois à Nantes (ESB) mon premier vœux.

Pour ceux qui hésitent, les classes prépas font LA différence dans les écoles d'ingénieurs et l'on en ressort enrichi d'une expérience humaine forte et indélébile.

Novembre 2016

Audrey Schanen

PCSI en 2013 puis PSI au lycée Vaugelas

INP ENSE3 à Grenoble

La CPGE PCSI de Vaugelas était mon premier choix sur APB car elle proposait des classes de petits effectifs, ce qui me rassurait plus que les grosses classes de 45, comme dans d'autres centres. J’ai choisi d’aller à l’internat pour la première année, et ce fut une superbe année, malgré le rythme de la prépa et le travail que cela demandait, on s’entendait tous très bien dans notre classe et il y avait beaucoup d’entraide.

En deuxième année, j’ai choisi de rester à Vaugelas en PSI. J’ai passé 3 concours, les Mines, CCP et E3A. J’ai été admissible aux petites Mines, à CCP et aux Arts et Métiers. Puis, on nous a bien préparé aux oraux, et j’ai été classé 1151ème à CCP, ce qui m’a permis d’intégrer Grenoble INP ENSE 3, mon deuxième vœu.

Je recommande vivement cette prépa qui permet à chacun d’évoluer à son rythme et dans une bonne ambiance.

Bon courage à tous !

Septembre 2015

Amine Bekkal

PCSI en 2013 puis PSI au lycée Vaugelas

Institut National Polytechnique de Toulouse, Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiques

Après mon Bac au Maroc, j'ai choisi d'intégrer une classe préparatoire en France. J'ai préféré le Lycée Vaugelas car je recherchais une CPGE à dimension humaine plutôt qu'une machine à "taupin".

La première année fut une des plus belles années scolaires de ma vie : excellente ambiance entre les élèves, grande entraide, bannissement total de cet "esprit concours" présent dans d'autres CPGE et très bonne relation avec les professeurs qui n'hésitaient pas à jouer le rôle de psychologues ou de parents quand il le fallait !

La deuxième année fut semblable, avec un peu plus de stress à l'approche des concours. Mais "l'esprit Vaugelas", basé sur le soutien et l'assistance entre élèves, nous a beaucoup aidé à dissiper les nuages d'angoisse et de préoccupation qui planaient de temps à autre.

Donc, après ma PCSI et ma PSI, j'ai passé le concours des Mines, Centrale, CCP et e3a.
J'ai été admissible à CCP, INP Grenoble génie industriel, l'IFMA et à l'INSA Rouen Génie Civil (sur dossier).
Finalement j'ai été classé 1862ème à CCP et 69ème à l'IFMA , ce qui m'a permis d'accéder à l'INP-ENSIACET Toulouse sur le concours CCP.

Je tiens donc à remercier tout le corps professoral pour son aide tout au long des deux années, et particulièrement les professeurs d'EPS pour leur dynamisme et l'organisation de différents événements tels que l'aviron et la sortie ski.

Pour finir, je conseille fortement la prépa du Lycée Vaugelas à tout ceux qui veulent viser les grandes écoles tout en ayant un cadre d'étude paisible, mais efficace.

Bonne chance à vous tous !!

Novembre 2015

Arnaud Poittevin

PCSI au lycée Vaugelas en 2012 puis PC* au lycée Berthollet à Annecy

École Centrale de Lyon

Lors de mon entrée en PCSI de Vaugelas, j'ai très rapidement compris que j'avais fait le bon choix.

Avec un petit effectif et des professeurs à l'écoute de chaque élève, cette prépa n'a rien a envier aux usines des environs. En plus de cela, une bonne ambiance règne dans la classe, la cantine est délicieuse et pas chère et le lycée est placé en plein centre ville, parfait pour garder le moral. Pour ma deuxième année, je suis parti en PC* à Berthollet et j'ai pu intégrer Centrale Lyon en 3/2.

Septembre 2014

Les anciens étudiants de Vaugelas qui souhaitent modifier, compléter leur témoignage, ou en apporter un nouveau peuvent contacter le Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Merci à tous ceux qui nous aident à remplir cette rubrique !