- Pourquoi postuler pour une prépa de proximité ?
- Quel profil et quelles spécialités pour demander une PCSI ou MPSI ?
- Combien de vœux possibles ?
- Comment sont sélectionnés les dossiers ?
- Que peut espérer un étudiant à l'issue des classes préparatoires ?
1. Pourquoi postuler pour une prépa de proximité ?
Les classes préparatoires du lycée Vaugelas ont été créées afin d'assurer aux étudiants du bassin chambérien les mêmes possibilités de formations supérieures que dans les très grandes villes, leur évitant ainsi des trajets fatigants et un surcoût en logement et repas.
L'offre de formation du lycée Vaugelas en matière de classes préparatoires est à taille humaine : deux classes de première année et deux de deuxième année, avec des effectifs inférieurs à ceux des classes préparatoires situées dans les grands centres urbains. Ceci permet un suivi bien plus personnalisé : les plus en difficulté seront davantage soutenus et conseillés, les meilleurs se verront proposer une préparation spécifique à l'école visée. Un climat de confiance et un cadre de travail serein peuvent alors s'instaurer, plus propice à l'épanouissement personnel des étudiants.
L'expérience prouve qu'à niveau et investissement égal, les étudiants progressent mieux dans les lycées de proximité.
2. Quel profil et quelles spécialités pour demander une PCSI ou MPSI ?
Le recrutement s'adresse aux élèves scolarisés en classe de terminale dans un lycée français ou étranger.
Certains enseignements de spécialité sont incontournables en classes de première et de terminale en vue d'une classe préparatoire scientifique (source : infographie du Ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse) :
- en première, les spécialités Mathématiques et Physique-Chimie,
- en terminale, la spécialité Mathématiques et une spécialité parmi Physique-Chimie, NSI (Numérique et Sciences Informatiques) et Sciences de l’ingénieur.
Le choix de la seconde spécialité de terminale n'est pas discriminant a priori mais il est tout de même recommandé pour la MPSI ou la PCSI d'avoir choisi Mathématiques et Physique-Chimie.
D'autres choix de spécialités scientifiques sont envisageables. Les candidatures seront dans tous les cas soigneusement étudiées.
Une moyenne d’au moins 12 dans les matières scientifiques principales est souhaitable mais un étudiant de classes préparatoires aura avant tout besoin d'être motivé et d'avoir la volonté de fournir, dans la durée, un travail très régulier.
Des étudiants déjà scolarisés dans le supérieur peuvent également, s'ils souhaitent une réorientation, faire une demande.
3. Combien de vœux possibles ?
Un vœu sur Parcoursup correspond au choix d'une filière en CPGE (MPSI ou PCSI par exemple). Le candidat peut formuler jusqu'à 10 vœux différents et pour chacun des vœux jusqu'à 10 sous-vœux (correspondant au choix d'un lycée) dans une limite de 20 sous-vœux au total.
Par exemple,
- candidater en MPSI dans cinq lycées différents correspond à l'émission d'un seul vœu CPGE MPSI.
- candidater en MPSI et en PCSI dans le même lycée conduit à formuler 2 vœux distincts.
Pour chacun de vos vœux, vous pouvez ajouter une demande d'internat. Dans le cas d'une double demande (avec ET sans internat), le vœu n'est comptabilisé qu'une fois.
En 2021, 50 places dans le nouvel internat seront réservées aux étudiants de classes préparatoires au lycée Vaugelas.
La procédure Parcoursup incite les futurs étudiants à choisir en premier les classes préparatoires des grands centres urbains les plus sélectives, sans avoir forcément le niveau adéquat. Ils vont alors être acceptés dans ces "grands lycées" qui complètent leurs classes. Rapidement écœurés, certains abandonnent ou sont exclus en fin de première année. S'ils parviennent à obtenir une école d'ingénieur, on peut imaginer qu'ils auraient au moins aussi bien réussi avec l'encadrement plus personnalisé d'un lycée de proximité comme le lycée Vaugelas.
4. Comment sont sélectionnés les dossiers ?
Courant avril, les dossiers que les élèves de terminale ont élaboré sur Parcoursup deviennent consultables en ligne. Chaque dossier comprend un descriptif de la scolarité, les activités et centres d'intérêt, les bulletins de première et terminale, la fiche avenir, le projet de formation (lettre de motivation) et les résultats du baccalauréat déjà connus. D'autres documents peuvent être fournis par les candidats. Il est conseillé par exemple aux élèves étrangers de déposer leurs bulletins originaux numérisés, une attestation de niveau en français, éventuellement une ou des lettres de recommandation.
Les enseignants examinent alors les dossiers des candidats et les classent. Ils étudient en particulier les appréciations des professeurs de terminale qui sont les plus aptes à juger si leurs élèves sont capables de faire une classe préparatoire scientifique. Les notes de langues vivantes et de français sont importantes aussi car un profil moyen et homogène peut permettre une bonne réussite.
Puis une commission élimine les dossiers des élèves qui n’ont pas le niveau ou le profil pour faire une classe préparatoire.
Fin juin, la procédure complémentaire peut encore permettre aux élèves qui n'auraient rien obtenu de postuler pour les classes préparatoires. Ces dossiers "en retard" sont également examinés avec soin.
5. Que peut espérer un étudiant à l'issue des classes préparatoires ?
Quels que soient le niveau et les ambitions de nos étudiants, nous nous efforçons de leur donner les moyens de parvenir à leurs objectifs et la quasi-totalité y parvient en deux ou trois ans.
Bien sûr, les étudiants qui réussissent le mieux sont ceux qui sont motivés, motivation pour les matières scientifiques ou pour devenir ingénieur. Il faut donc que, le plus tôt possible, chacun se renseigne sur les différentes écoles.
- Un bon étudiant motivé peut intégrer une école très sélective (Centrales, Mines, Arts et Métiers, Écoles Normales Supérieures, etc ...)
- Un étudiant de bon niveau qui n’a pas souhaité s’investir à 100% ou un étudiant de niveau moyen mais motivé peut intégrer une école du concours CCINP (Concours Commun INP), une école sélective du concours E3a, une INSA, etc.
- Enfin un étudiant ayant des difficultés intègrera aussi une école d’ingénieur mais une école moins sélective.
Certains choisissent de poursuivre leur cursus à l'Université en 3e année de licence (L3) afin d'accéder, par exemple, aux métiers de l'enseignement. Parce qu’ils ont développé en prépa de vraies méthodes de travail, ces étudiants sont généralement très performants dans leur parcours universitaire ultérieur.